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 » La société a le droit de demander compte à tout agent public de son utilisation « 

(Article 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen figurant sur la bannière du site internet de la Cour des Comptes)

Avant-propos : historique des financements

Le projet Anatomie 3D Lyon 1 est né en décembre 2004. Dans le cadre d’un appel d’offres de l’université Lyon 1 appelant les enseignants à rénover leurs enseignements, la vice-présidente TICE, Martine Heyde, accepte d’attribuer un financement à la création de vidéos 3D.  Ce financement est destiné à assurer deux années de salaire et la formation d’un infographiste 3D ainsi que l’achat du matériel nécessaire. Cette subvention est accordée par la Région Rhône Alpes pour le lancement de projets innovants, à charge pour le porteur et l’université de trouver les financements suivants. L’adhésion de l’université Lyon 1 à l’Université Numérique Francophone en Sciences de la Santé et du Sport (UNF3S aujourd’hui UNESS) permet de poursuivre le projet jusqu’en 2018. En 2019 et 2020, la création de ressources est financée par l’Université Lyon 1 dans le cadre de l’appel d’offres du service iCAP-Lyon 1 et l’ISTR-Lyon 1 où enseigne le co-responsable du projet.
Le total des subventions accordées au projet Anatomie 3D Lyon 1 approche aujourd’hui 500 000 euros.

Avant-propos : réflexions sur le cout d’une ressource

 Le coût total du projet et/ou le coût d’une ressource 3D est une question souvent posée. Un chiffrage précis est impossible sachant que de nombreuses variables doivent être prises en considération :

  • les caractéristiques d’une vidéo
    La durée et la complexité de la vidéo conditionnent son prix mais ces variables sont déterminées par des données difficiles à quantifier et spécifiques à chaque vidéo : la durée d’une vidéo, la complexité du scénario, la vitesse de défilement des images variable suivant les séquences, les difficultés liées à la modélisation et/ou la simplification des éléments, les modifications décidées en cours de réalisation, l’utilisation d’objets 3D déjà créés ou la création de ces objets 3D (un bassin, une vertébre lombaire ou un ligament sont des « objets » 3D), etc. L’expérience montre que la durée et la complexité des vidéos ont augmenté tout au long du projet.
  • l’impossibilité d’évaluer la « valeur » :
    • d’une ressource dont l’utilisation se limite à des cours magistraux et celle d’une ressource en accès libre 
    • d’une ressource en accès libre très souvent vue et/ou destinée à un large public et la « valeur » d’une ressource limitée à un public spécialisé et/ou peu souvent vue 
    • d’une ressource unique et la « valeur » d’une ressource intégrée au sein d’un programme complet 
    • d’une ressource assurant la notoriété d’une formation et/ou d’une université et/ou la promotion de la francophonie ou bien d’une discipline scientifique
    • d’une ressource téléchargée une fois puis rediffusée au sein d’une communauté, donnée impossible à quantifier – situation habituelle dans des zones où les connexions sont médiocres –
    • d’une ressource dont les statistiques sont soumises aux inconnues des algorithmes des moteurs de recherche
    • d’un projet éducatif dont les statistiques sont remarquables (cf l’onglet « le projet », onglet Statistiques »)
  • la difficile évaluation des salaires des acteurs du projet
    • le salaire – charges sociales comprises – des infographistes : il peut varier selon le statut (CDD, CDI, fonctionnaire titulaire, stagiaire)
    • les autres charges prises en compte par l’université pour le calcul du coût réel d’un personnel 
    • le salaire des membres de l’équipe du service qui interviennent ponctuellement
    • le salaire des enseignants-chercheurs qui ne sont pas rémunérés ou qui peuvent bénéficier de décharges horaires accordées par l’université suivant les projets
    • les intervenants bénévoles (ex: enseignant-chercheur retraité).

En tout état de cause, le coût moyen d’une de nos vidéos de quelques minutes est au minimum de 4 000 euros si l’on considère le total des subventions obtenues et le nombre de vidéos en ligne. Ce chiffre est très inférieur aux devis proposés par une société privée.

Financements et projets en cours

Année universitaire 2019-2020

Conseil Scientifique de l’université Lyon 1 – Groupe de Travail « Patrimoine et Valorisation »
      – 1 k€ : rénovation du site Anatomie 3D Lyon 1
Conseil de la Formation et de la Vie Universitaire université Lyon 1
     « Réalisation de 5 vidéos :
     – « flexion des doigts longs » et « extension des doigts longs »
     – « muscles de la colonne du pouce » ou « le pied »
     – « les fascias »
     – « du reptile quadrupède à la station érigée » (programme « Le squelette humain: du poisson à la bipédie »)    
     – « rôles des muscles du périnée et du plancher pelvien »

Co-financements 2006-2018

Depuis onze ans, les financements sont assurés par l’université Lyon 1 et d’autres co-financeurs.  Les co-financements Lyon 1 ne sont pas évalués (voir § 1) sauf cas particulier:

– appareil locomoteur

  • le tronc :  17 vidéos + matériel permettant le lancement du projet : 1090 k€ (700 000 francs); Région Rhône Alpes ( « Aide au lancement du projet « anatomie 3D » » : 2005-2008)
  • le membre inférieur :  26 vidéos : 71 k€ ; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • le complexe de l’épaule : 31 vidéos : 96,6 k€ ; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • le bras :  4 vidéos : 16 k€ ; Université Virtuelle en Sciences de la Santé et du Sport (UNF3S)
  • l’avant-bras et la main :  
         – 4 vidéos : 20 k€ ;  Université Lyon 1 ( Plan « Réussite en licence », université Lyon 1) 
         – 6,4 k€ HT: 2 vidéos 3D; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S). Projet « programme commun de création de ressources associant les universités Grenoble, Saint-Etienne et Lyon 1 ». Gestion par l’Université de Grenoble          
          – 6,4 k€ HT: 2 vidéos 3D; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S). Projet « programme commun de création de ressources associant les universités Grenoble, Saint-Etienne et Lyon 1 ». Gestion par l’Université de Saint-Etienne 
           – 60 jours d’infographie : 3 vidéos 3D : université Lyon 1 (financement interne)
  • Anatomie « kinésithérapie » : 10 vidéos : 16,5  k€  ;  Université Numérique Francophone en Sciences de la Santé et du Sport (projet transversal : staps-paramédicaux)
  • Anatomie générale :  2 vidéos : 10 k€ ;  Université Lyon 1 (Plan « Réussite en licence », pas d’autre co-financement) 
  • Neuro-anatomie  de la motricité :  4 vidéos ; 20 k€ ; Université Lyon 1 (Plan « Réussite en licence »)
  • Neuro-anatomie de la motricité : 8 vidéos ; 16,5  k€ ; Université Numérique Francophone en Sciences de la Santé et du Sport (projet transversal : staps et paramédicaux. Co-financement : université Lyon 1
  • Neuro-anatomie de la motricité : 1 vidéo : 5 k€ ; université Lyon 1 (université Lyon 1 : appel d’offres iCAP)
  • Collaboration Université Lille 2-Université Lyon 1 (appareil locomoteur) 
           . projet « Biomécanique »  (Application Unity et Interface pour TD); réalisation par l’université Lyon 1 en collaboration avec l’université Lille 2 associée à l’université de Valenciennes. Financement : Université Numérique Francophone en Sciences de la Santé et du Sport : 70 k€ + 12 k € :  UV2S
           . projet « Traumatologie et pathologie des activités physiques » : réalisation des ressources par UFRSTAPS de l’Université Lille 2 en collaboration avec l’Université Lyon1 et création d’une  chaîne Youtube ; financement : Université Numérique Francophone en Sciences de la Santé et du Sport  UV2S : 74 k €

Formation à distance FOVEA

  • organisation du cours 1 (« Le tronc ») : co-financement 10 k€ : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
  • cofinancement organisation du cours 2 (« Poignet-main »): 2,1 k€  : Institut des Sciences et Techniques de la Réadaptation (ISTR) – Université Lyon 1
  • vidéo-annonce du mooc : 3,2 k€ ; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • assistance permanente du service iCAP : non chiffrable

– organes pelviens

  • projet de lancement : 1 application Unity et 4 vidéos : 22 k€ : Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • projet de lancement : complément (achat de matériel accélérant la vitesse de calcul des images) : 10 k€ : Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • projet « Organes pelviens féminins-Accouchement » : 31, 5 k€ : faculté de médecine Lille 2

– autres chapitres

  • Le larynx   6 vidéos : 18 k€ ; Université Médicale Virtuelle Francophone (UNF3S)
  • Le cou :  1 vidéo : 10 k€ ; Université Médicale Virtuelle Francophone (UNF3S)

– applications Unity 3D Temps réél et/ou interfaces graphiques

  • Apprentissage de l’ECG par interface d’animation 3D : 16 k€ ; Université Virtuelle en Sciences du Sport (UNF3S)
  • Les organes thoraciques et abdominaux (programme: La transplantation de A à Z) : 18 k€ ; Université Médicale Virtuelle Francophone (UNF3S). 
  • Le conduit vocal en action : 12 k€ ; Université Médicale Virtuelle Francophone (UNF3S)
  • Oculomotricité : « visualisation tridimensionnelle des champs d’action des muscles oculaires extrinsèques » : 10 k€; Université Médicale Virtuelle Francophone (UNF3S).

– traduction des vidéos

  • en anglais, espagnol et portugais brésilien (coût non communiqué): Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
  • en arabe: 5 k€ : Université Numérique en Sciences de la Santé et du Sport.

– impression 3D

  •  achat de 3 imprimantes 3D et d’un scanner à la disposition des universités partenaires. Projet « Programme commun de création de ressources associant les universités Grenoble, Saint-Etienne et Lyon 1 » : UNRRA: 13 k€

Les financeurs

  • La Région-Rhône Alpes  a financé   la réalisation des 17 premières vidéos sur le Tronc. Ce programme avait pour objectif le lancement d’un projet éducatif.
  • L’UV2S et l’UMVF, composantes de l’UNF3S, ont pris le relais en finançant une grande partie des vidéos (ex: le membre supérieur: 90 k€), des applications Unity, des interfaces intégrant des vidéos 3D, la traduction en arabe des vidéos, la participation à des événements permettant de faire connaître ces ressources 3D.
           NB: Les subventions de l’UNF3S sont conditionnées par la mise en ligne en accès libre des ressources créées. Le détail des subventions de l’UV2S et de l’UMVF peut être consulté sur ce site et le site de l’UMVF  (onglet : Projets).
  • Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a financé des vidéos 3D (plan Réussite en Licence), leur traduction, l’organisation du MOOC FOVEA.
  • L’Université Lyon 1 participe au financement des ressources par des moyens différents (Bonus Qualité Formation, Plan Réussite en Licence, Conseil Scientifique, appels d’offres internes, prise en charge d’une partie des salaires consolidés sachant que les demandes de subvention que nous rédigeons se réfèrent à des salaires « chargés » mais non consolidés càd prenant en charge l’ensemble des coûts d’un personnel recruté).
  • IDEFI-Investissement d’Avenir, dépendant du Premier Ministère, a co-financé un démonstrateur de jeu sérieux d’anatomie dans le cadre du projet  Samsei-IDEFI.
  • L’Institut Français d’Algérie  (Ambassade de France) a financé des projets favorisant des collaborations avec le Lanemf, laboratoire d’anatomie de l’Université d’Oran (traduction des vidéos en arabe, organisation de « Journées d’Anatomie Numérique »). 

UN TEL PROJET PEUT-IL / DOIT-IL FAIRE APPEL A DES FINANCEMENTS PRIVES ?

Cette question est l’objet de débats, de nombreuses entreprises privées sollicitant l’autorisation d’utiliser nos ressources dans un cadre marchand.
La mise en place d’un modèle économique constitue une contrainte difficile à gérer. La définition et le vote par les instances d’un cadre conforme à la législation est nécessaire mais un tel objectif peut mobiliser l’équipe aux dépens de la création : rédiger un scénario avec, en arrière-pensée, une intention commerciale peut polluer les intentions pédagogiques d’un enseignant qui n’est ni habitué ni formé à ce type de réflexion ou bien adhérant sans réserve au programme REL de l’UNESCO

Dans la situation actuelle, une autorisation gratuite est accordée dans les conditions suivantes :

  • utilisation personnelle ou utilisation par des établissements publics français : l’autorisation est systématiquement accordée
  • utilisation publique par des entreprises privées : l’autorisation était accordée sine die sous réserve que les conditions d’utilisation soient décrites et respectées. Elle ne l’est plus depuis deux ans .Voir l’onglet :  » VOUS SOUHAITEZ UTILISER NOS RESSOURCES « .